Le Conseil d'État a fermé la porte aux burkinis dans les piscines municipales en donnant mardi raison à la préfecture de l'Isère, qui s'opposait à une nouvelle disposition controversée de la commune de Grenoble.
Dans sa décision, la plus haute juridiction administrative a confirmé la décision rendue fin mai par le tribunal administratif de Grenoble, estimant que le nouveau règlement des piscines imposées par la municipalité grenobloise constituait une "dérogation très ciblée" destinée à "satisfaire une revendication religieuse".