Le streamer était notamment connu pour subir des violences ou autres humiliations devant la caméra par deux partenaires : Narutovie et Safine.
Jean Pormanove connu pour subir des violences
Suite au décès de Jean Pormanove en live streaming à Contes, au nord de Nice, le parquet de Nice a indiqué avoir ouvert une enquête en "recherche des causes de la mort" et a ordonné une autopsie.
La police judiciaire de Nice a déjà été saisie en décembre 2024 d'une enquête pour "violences volontaires en réunion sur personne vulnérables", suite à un article de Médiapart.
À cette époque, Médiapart mettait déjà en lumière l'existence de ces vidéos violentes auxquelles Jean Permanove participait. Elles étaient diffusées sur Kick, une plateforme australienne de streaming.
JP était filmé en train de subir des violences physiques et psychologiques de la part de deux partenaires connus sous les pseudos Narutovie et Safine.
Un décès en plein direct
Le streamer participait, avant son décès, à un marathon de streaming de près de 300 heures.
C'est lors de ce live que l'homme de 46 ans est apparu allongé inanimé sous une couette dans un lit avec deux autres hommes dont un qui jeta une petite bouteille d'eau en plastique dans sa direction.
La diffusion a été soudainement interrompue. Son décès a ensuite été confirmé auprès des internautes et confirmé par le parquet de Nice auprès de Franceinfo.
L'Arcom saisie par le gouvernement
La ministre déléguée chargée du Numérique, Clara Chappaz s'est exprimée sur X (ex Twitter).
Elle dénonce "une horreur absolue" et indique avoir saisi l'Arcom, l'autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
La plateforme Kick a indiqué "ne pouvoir donner aucune information en raison de notre politique de confidentialité", auprès de l'AFP.
Le créateur Adin Ross et le rappeur Drake ont annoncé prendre en charge les frais funéraires liés au décès du streamer Jean Permanove.