L'objectif ? Parler santé mentale, désignée "Grande Cause Nationale" de l'année, au plus près de chez soi.
"On a le droit de ne pas aller bien"
Ce lundi 6 octobre, l'Agence Régionale de Santé a fait le point sur sa feuille de route pour déployer les directives nationales. Parmi les priorités : accentuer la prévention, en particulier chez les plus jeunes, pour intervenir rapidement.
Mais aussi, lutter contre la stigmatisation des personnes souffrant de maladies mentales et de troubles psychiques, qui concernent un Français sur cinq. L'ARS insiste aussi sur le déploiement de lieux d'écoute et d'accueil des publics concernés.
En Auvergne-Rhône-Alpes, il existe 17 Maisons des Adolescents (MDA) qui accompagnent les jeunes de 11 à 25 ans mais aussi leurs familles.
Dans 9 départements de la région, des "ambassadeurs" sont également missionnés dans le cadre de leur service civique pour aller rencontrer les personnes qui en ont besoin.
"Le plus difficile, c'est d'en parler. Il y a la honte, le fait de culpabiliser... Il faut bien se dire qu'on a le droit de ne pas aller bien, de ne plus suivre. C'est important de prendre le temps, de prendre soin de soi", explique Mae, 22 ans et ancienne ambassadrice.
Et cela passe par le fait de demander de l'aide.
Les étudiants lyonnais peuvent également solliciter la "night line" : l'association propose une écoute bienveillante tous les soirs entre 22 heures et 2h30 du matin (voir ici).
À toute heure et pour tous les publics, il existe enfin le Numéro National de Prévention du Suicide, le 31-14.
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