À la fin, le Bocuse d'Or récompensera le... ou la meilleure !
Des mois de préparation, entourée des meilleurs chefs
"Toute la profession m'a soutenue, les chefs ont été avec moi... Que je sois une femme n'a jamais été une question en fait. Je suis très fière de représenter cela et que ce soit la France qui porte cela dans le concours, c'est génial", se réjouit Naïs Pirollet. "Le changement, ça prend du temps", poursuit la jeune cuisinière diplômée de l'Institut Bocuse. "Mais on est là, on a notre place et c'est accepté, surtout."
Entourée de son équipe, de son coach et poussée par de grands chefs français, Naïs Pirollet entend bien se surpasser lors de l'épreuve du 23 janvier. Comme une sportive de haut niveau, elle s'entraîne depuis des mois. Dernière étape, faire et refaire l'épreuve en condition réelle. Tous les deux jours, la team France répète. Tout doit être au point pour le jour-j, chronométré à la minute et pesé au gramme...
L'épreuve se déroule en deux parties principales. La première "feed the kids" vise à préparer un menu pour les enfants autour de la courge. Entrée, plat et dessert... en 15 exemplaires ! Ensuite, c'est l'épreuve dite "au plateau" qui portera cette année sur la lotte, ses différentes garnitures et sa sauce. Là aussi, pour 15 couverts.
"Tout est mis en place pour aller chercher l'or", encourage le coach, Édouard Loubet. "Tu es déjà dans les 24 meilleures équipes au monde, le reste, c'est que du bonus", rassure Davy Tissot. Le chef est le dernier français à avoir reporté le concours, c'était lors de la dernière édition en 2021.