De brèves échauffourées ont eu lieu samedi peu après le départ de la manifestation contre la ligne Lyon-Turin qui a rassemblé près de 5.000 manifestants écologistes, selon les organisateurs, et plus de 3.000 selon les autorités, dans la vallée de la Maurienne.
Vers 15h, quelques manifestants ont lancé des pierres contre les forces de l'ordre en dehors de la zone d'interdiction délimitée par la préfecture de Savoie.
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La décision du tribunal administratif de Grenoble est claire : la requête des organisateurs du rassemblement en vallée de Maurienne, prévue samedi contre le chantier de la ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin, a été rejetée.
La justice s'est prononcée vendredi 16 juin, à la veille de la manifestation. La requête avait été déposée par les Verts (EELV), les associations ATTAC Savoie, Vivre et agir en Maurienne ou encore Les Soulèvements de la Terre.
Ils s'opposaient à l'arrêté de la préfecture de Savoie interdisant toute manifestation, de vendredi à dimanche, dans la vallée de la Maurienne.
De 3.000 à 6.000 personnes sur place
Le tribunal a estimé qu'il n'y avait pas de sécurité garantie dans le parcours et qu'il y avait des risques d'intrusion sur des sites sensibles, tout comme la possibilité de présence de manifestants radicaux.
Pourtant, beaucoup d'opposants au projet se sont déjà installés ce vendredi dans la vallée, dans la commune de La Chapelle. Entre 3.000 et 6.000 manifestants sont attendus sur place.