10h10
"Cette décision est incompréhensible", a réagi Gaël Perdriau à l'annonce de ce délibéré. "Évidemment, je vais faire appel", précise-t-il.
"Je vais enfin pouvoir me reconstruire", a commenté, pour sa part, Gilles Artigues, victime de chantage à la vidéo intime.
9h55
"Vous ne pouvez plus être le maire de Saint-Étienne". Les mots du tribunal correctionnel de Lyon à l'annonce du jugement, ce lundi 1er décembre. Gaël Perdriau est ainsi reconnu coupable de toutes les infractions reprochées.
Le maire de Saint-Étienne écope d'une peine de cinq ans de prison, dont un an avec sursis, 50.000 euros d'amende, et cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire. Il doit ainsi quitter ses fonctions de maire de la ville et de président de Saint-Étienne Métropole.
Concernant les autres acteurs de ce dossier, l'ancien directeur de cabinet, Pierre Gauttieri, écope de quatre ans de prison, dont deux ans avec sursis, et 30.000 euros d'amende.
Samy Kéfi-Jérôme, ancien adjoint à l'éducation, est condamné à quatre ans de prison, dont un an avec sursis, et 40.000 euros d'amende. Enfin, Gilles Rossary-Lenglet, à l'origine des révélations dans cette affaire, écope de quatre ans de prison, dont un avec sursis, et 30.000 euros d'amende.
Le tribunal a mis en avant "l'extrême gravité des faits qui étaient reprochés", retenant aussi "les qualités d'élus et le devoir d'exemplarité" des différents prévenus. "Vous avez un devoir de dignité et de représentation", précisent les magistrats.
En revanche, le tribunal a décidé de relaxer les différents responsables associatifs, dans le cadre des subventions accordées dans cette affaire.
8h00
L'heure du verdict.
Après sept jours d'audience fin septembre, le jugement dans l'affaire de la sextape à la mairie de Saint-Étienne est attendu à 9h30, ce lundi, au tribunal correctionnel de Lyon.
Pour rappel, Gaël Perdriau comparaissait avec sept autres prévenus dans ce dossier. Le maire de Saint-Étienne, poursuivi notamment pour chantage, participation à une association de malfaiteurs et détournement de fonds publics, a continué de clamer son innocence à l'audience. Il a, en revanche, affirmé qu'il démissionnerait en cas de condamnation dans ce dossier.
Prison ferme et relaxes requises
Cinq ans de prison, dont deux avec sursis, ont été requis à son encontre, en plus d'une peine de cinq ans d'inéligibilité, avec exécution provisoire. Ce qui provoquerait son départ immédiat de la mairie et de la Métropole.
La procureure a également requis quatre ans de prison, dont deux avec sursis, contre Gilles Rossary-Lenglet et Samy Kéfi-Jérôme, et trois ans de prison, dont un an ferme aménageable avec bracelet électronique contre Pierre Gauttieri.
En revanche, elle avait requis la relaxe pour les quatre dirigeants des associations impliquées dans le volet d'un éventuel détournement de fonds publics dans cette affaire de chantage présumé contre Gilles Artigues.
►Police - Justice
PODCAST - Radio SCOOP Explore, épisode 3 : "Chantage à la mairie de Saint-Étienne"
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