Malgré quelques déboires pendant le chantier, c'est un système de géothermie qui a donc été choisi pour chauffer et climatiser l'Arena.
Cette énergie, qui présente l'avantage d'émettre très peu de gaz à effet de serres et d'être inépuisable, est obtenue en puisant l'eau du sous-sol. Transformée en vapeur, elle fait tourner les turbines et produit l'énergie nécessaire avant d'être rejetée dans le respect des normes environnementales.
Panneaux solaires et tri des déchets
Pour l'électricité, l'Arena s'est équipée en panneaux solaires. Ajoutés à ceux des ombrières des parkings, la production couvre à peu près la totalité des besoins de la salle.
"Le toit de l'Arena s'y prête bien car il est bien exposé, sans ombrage", note Fabien Bouvet, directeur chez Green Yellow.
La salle a également prévu un système de récupération des eaux de pluie qui sert à alimenter une partie des sanitaires. Enfin, un système de tri et de valorisation des déchets permet d'éviter au maximum l'enfouissement ou l'incinération, sources de pollution.
"Je pense que chacun doit aujourd'hui faire sa part et nous voulons prouver que nous le faisons ici, à l'Arena, assure son président, Alexandre Aulas. De plus en plus d'artistes sont engagés sur ces sujets et sont regardants sur ces pratiques."
À noter : le site de l'Arena abrite une espèce d'oiseau protégée : le Tarier pâtre, a qui un espace de nidification dédié au pied du bâtiment.
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