Selon l'Article L. 3513-5-1 du 24 février, "sont interdites la détention en vue de la vente, de la distribution ou de l'offre à titre gratuit, la mise en vente, la vente, la distribution ou l'offre à titre gratuit des dispositifs électroniques de vapotage (...) qui sont préremplis avec un liquide et ne peuvent être remplis à nouveau, qu'ils disposent ou non d'une batterie rechargeable. Cette interdiction ne s'applique pas aux cartouches".
D'après Yannick Neuder, le ministre de la Santé, ces cigarettes électroniques jetables "ciblent les jeunes et échappent aujourd'hui à toute régulation", affirme-t-il sur la plateforme X. Il parle ainsi de "mesures fortes pour protéger notre jeunesse et empêcher la diffusion de nouveaux vecteurs d'entrée dans le tabagisme et l'addiction".
Les "puffs", destinées à séduire les jeunes
Les "puffs" attiraient les jeunes, bien que le risque de dépendance à la nicotine soit important, notamment à l'aide d'une large palette de choix de parfums : fruits rouges, crème glacée à la fraise, goût tabac, menthe ou encore guimauve.
Ces différents goûts, ainsi que les prix abordables du produit, ont contribué à toucher le jeune public. Parmi les 13% d'adolescents de 13 à 16 ans qui ont déjà utilisé des "puffs", 47% affirment avoir commencé leur initiation à la nicotine à cause de cette cigarette électronique jetable, selon une enquête BVA pour Alliance contre le tabac, datant de 2023.
Les "puffs" ne sont pas les seuls produits auxquels le Gouvernement est opposé, puisqu'il cible aussi les "pouches", des sachets de nicotines à usage oral.