Le préjudice est estimé à plus d'un million d'euros, a annoncé la gendarmerie ce vendredi 3 octobre.
Des attaques violentes en plein jour
Les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) décrivent un mode opératoire bien rodé.
Des équipes de trois ou quatre individus, souvent des mineurs, faisaient irruption en plein jour dans les enseignes, utilisaient des bombes lacrymogènes puis s'emparaient des téléphones portables.
Ces équipes, composées de profils variés, mineurs comme majeurs, étaient recrutées via des messageries cryptées et agissaient sur ordre depuis la périphérie lyonnaise et le quartier de reconquête républicaine du Nord-Isère.
Une enquête de fond menée depuis mai
Au total, quatorze personnes avaient été interpellées fin septembre dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, mobilisant plus de 200 gendarmes.
Les investigations, menées depuis mai par l'OCLDI, la Section de recherches de Grenoble et le groupement de l'Isère, sous l'égide de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Lyon, ont permis d'identifier une équipe de malfaiteurs responsables de nombreux vols et recels.
Un suspect, considéré comme le commanditaire, a également été identifié. Déjà incarcéré, il est soupçonné d'avoir organisé ces attaques en s'appuyant sur des moyens financiers solides.
Des saisies importantes
Lors des perquisitions, y compris en milieu pénitentiaire, les gendarmes ont découvert de nombreux téléphones portables, plusieurs dizaines de milliers d'euros en liquide, des objets de luxe ainsi que trois véhicules.
Malgré ce coup d'arrêt, la gendarmerie souligne que ces réseaux se reconstituent rapidement et que le phénomène demeure difficile à endiguer au niveau national.
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