Les deux partenaires professionnels, qui ont formé un puissant tandem du petit écran pendant 20 ans, s'étaient séparés avec fracas : le présentateur avait décidé d'arrêter ONPC et fait appel à un autre producteur, Philippe Thuillier (qui produisait déjà la déclinaison télé des "Grosses têtes") pour créer une émission lancée en septembre sur France 2, "On est en direct".
Laurent Ruquier perd son procès
Laurent Ruquier a finalement été condamné à verser 780.340 euros à la productrice pour compenser la perte de marge subie par sa société de production "du fait de l'insuffisance du préavis de rupture" et 219.375 euros "en indemnisation des licenciements économiques causés par la brutalité de la rupture", d'après le jugement prononcé lundi.
L'animateur entend faire appel de cette décision, a confirmé Céline Astolfe, l'avocate de Laurent Ruquier. Après s'être invectivés par médias interposés après leur rupture professionnelle, l'animateur et son ex-productrice avaient fini par saisir la justice au printemps 2021.
Laurent Ruquier avait saisi le premier le tribunal de commerce de Paris, réclamant à Catherine Barma plus de 300.000 euros, une somme qu'il estimait lui revenir en tant qu'ancien coproducteur d'ONPC.
De son côté, Catherine Barma, qui avait réclamé en vain que Laurent Ruquier partage les frais engendrés par l'arrêt du talk-show (un événement qui a contraint sa société de production à licencier une trentaine de personnes), a répliqué devant le même tribunal pour "rupture brutale" de leur relation commerciale.