Déprogrammée de son créneau habituel du jeudi soir, l'émission d'investigation a finalement été diffusée dimanche, en deuxième partie de soirée, pour la première fois depuis sa création.
Plusieurs influenceurs qui avaient participé à l'émission ont profité de ce report pour faire pression sur la production et obtenir la suppression, en vain, de plusieurs séquences compromettantes.
C'est le cas de la native de Lyon, Magali Berdah, figure de proue des influenceurs, qui cumule plus d'un million d'abonnés sur Instagram.
Une tentative d'agression sexuelle dissimulée?
Au cœur de toutes les critiques, cette chef d'entreprise à la tête de l'une des plus importantes agence d'influenceur "Shauna Events" menace de porter plainte contre FranceTélévisions suite à la diffusion d'un message vocal où elle tenterait "d'étouffer une affaire d'agressions sexuelle", selon PureMédias.
Ce matin, l'influenceuse dénonce une récupération sortie de son contexte : " Ma note audio n'était pas du tout une réponse à une alerte de 'Allô Magali, j'étais agressée, aide-moi !'. Si quelqu'un me fait ça, je l'amène immédiatement au commissariat. Il n'y a pas de débat."
"Il y aura un avant et un après Complément d'enquête"
Depuis plusieurs semaines, cette dernière se livre une guerre acharnée à coup de clashs et de d'attaques juridiques avec le rappeur Booba, fer de lance du combat contre ceux qu'il qualifie d"influvoleurs", qui s'est réjoui du succès de l'émission.
"Comme vous l'avez compris il y aura un avant et un après “complément d'enquête” ceux qui sont encore aveugles ne verront plus jamais ces influvoleurs de la même façon. Fin d'un système démoniaque qui a duré beaucoup trop longtemps", commente-t-il.
Magali Berdah, également accusée d'arnaque par le rappeur, est sous le coup d'une enquête pour "pratiques commerciales trompeuses" par le parquet de Grasse. Affaire à suivre.
