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ICON OF THE SEAS : DÉCOUVREZ LE PAQUEBOT DE CROISIÈRE LE PLUS FOU DU MONDE

Mercredi 12 Juillet - 18:30

Buzz


Icon of the seas - © Facebook / Icon of the Seas
L'Icon of the Seas n'est pas un simple bateau de croisière : il s'agit du plus gros paquebot de l'histoire. Le mastodonte sera lancé en janvier 2024, mais il fait déjà face à de vives polémiques.


Le chantier n'est pas tout à fait terminé, mais l'Icon of the Seas a fait ses premiers ronds dans l'eau ! Il a mené ses premiers essais en mer il y a quelques jours, le 22 juin, en Finlande. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux à cette occasion permet de mieux découvrir le plus gros paquebot de l'histoire ! Sa construction a couté 2 milliards d'euros. Il mesure 365 mètres de long, soit plus qu'une tour Eiffel allongée, et pèse environ 250.000 tonnes. Les croisiéristes pourront s'y balader parmi ses 25 étages !

Le bateau de croisière peut accueillir 5.610 passagers et 2.350 membres d'équipage.

La compagnie mise sur ses caractéristiques titanesques. De nombreux services sont proposés aux touristes. En plus des cabines, 40 restaurants sont mis à disposition. Le côté événementiel est assuré puisqu'une salle de spectacle et une arène de glace sont là pour rythmer les soirées.


L'Icon of the Seas accueille également le parc aquatique le plus grand jamais créé sur l'eau. On y retrouve sept piscines et six toboggans ! 

Si vous vous voulez participer à la croisière, il faudra compter un peu plus de 2.000 euros pour une semaine.

Des critiques sur l'impact écologique


L'Icon of the Seas peut impressionner par ses prouesses technologiques, mais questionne aussi par son impact écologique. Royal Caribbean met en avant l'alimentation au GNL (gaz naturel liquéfié), qui aurait comme bénéfice de réduire de 35% les émissions sur un an, par rapport aux carburants habituels.

Néanmoins, cet effet "bénéfique" est à nuancer. Les croisières en mer à bord de paquebots géants sont souvent pointées du doigt pour leur impact sur l'environnement.

Certaines études estiment qu'une personne participant à une croisière en Antarctique émet autant de CO2 qu'un Européen moyen pendant un an.

Selon un article du Guardian paru en 2016, les deux moteurs utilisés pour un autre bateau de la compagnie brûlaient chacun 250.000 litres de carburants par jour.

Des ONG dénoncent aussi la pollution de l'air, puisque les moteurs tournent même lorsque le bateau est à quai dans un port.






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