Il est recommandé aux personnes fragiles de s'éloigner des axes routiers aux heures de pointe, de limiter les activités extérieures et de demander conseil en cas de gêne respiratoire ou cardiaque. Mais ce ne sont pas les seuls conseils à appliquer : les préfectures départementales recommandent un certain nombre de bons comportements, afin d'éviter les activités émettrices de pollution atmosphérique.
En voiture
La première mesure ou recommandation prise en cas de pic de pollution est un abaissement de la vitesse sur les routes de 20km/h. Au volant, il faut éviter la conduite agressive et modérer sa vitesse.
Lorsque c'est possible, utilisez des modes de transports limitant les émissions polluantes, transports en commun, vélo ou marche.
En cas de pic intense, des mesures supplémentaires peuvent être mises en place, notamment la circulation différenciée avec les vignettes "Crit'Air", afin de réduire rapidement les gaz polluants.
En cas d'activation de la circulation différenciée, dans le périmètre défini par arrêté préfectoral, seuls les véhicules équipés du certificat de qualité de l'air Crit'air peuvent circuler les 2 premiers jours du pic de pollution. À partir du troisième jour, seuls les véhicules équipés de la vignette Crit'Air "zéro émission moteur" ou les indices 1, 2 ou 3 peuvent circuler.
Au jardin et à la maison
Chez soi, les premières mesures consistent en l'interdiction de l'écobuage et de toute opération de brûlage à l'air libre, l'interdiction des feux d'artifices, l'interdiction des barbecues à combustible solide.
Pour les travaux d'entretien ou de nettoyage, il est recommandé d'éviter les tondeuses ou les tailles haies thermiques, et d'utiliser plutôt des outils électriques.
Pour les professionnels
- Reportez l'écobuage et toutes opérations de brûlage à l'air libre
- Reportez ou réduisez les activités émettrices de polluants atmosphériques
- Réduisez l'activité des chantiers ou prenez des mesures limitant leurs émissions, comme l'arrosage
- Réduisez l'utilisation des groupes électrogènes