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ÉPIDÉMIE DANS UN COLLÈGE : 400 ÉLÈVES ATTRAPENT LA GASTRO-ENTÉRITE

Lundi 8 Décembre - 14:27

France


Près de 400 élèves d'un collège ont été victimes d'une gastro - © Illustration / Adobe Stock Free
Une mystérieuse vague de gastro-entérite a frappé le collège du Soler (Pyrénées-Orientales) en un temps record. Près de 400 élèves ont été touchés, avant que des dizaines de parents ne présentent les mêmes symptômes.


Une vaste vague de gastro-entérite a frappé le collège Jules-Verne du Soler, dans les Pyrénées-Orientales, dès le vendredi 5 décembre.

Près de 400 collégiens ont été pris de vomissements, de douleurs abdominales et de maux de tête, avant que plusieurs dizaines de parents ne déclarent les mêmes symptômes ce week-end.

Le collège évacué vendredi après-midi


Dès le début de la matinée de vendredi, une dizaine d'élèves signalent des troubles digestifs.

Face à la hausse rapide du nombre de cas, la direction du collège décide d'évacuer l'établissement dans l'après-midi, tandis que l'Agence régionale de Santé (ARS) procède à des analyses de l'eau sur place.

En soirée, la situation se dégrade : une cinquantaine d'élèves sont orientés vers les urgences et près de 200 jeunes présentent des symptômes similaires.

Treize d'entre eux ont été hospitalisés samedi 6 décembre pour recevoir une réhydratation. Tous ont pu sortir dans le courant du week-end.

Des parents d'élèves touchés par la gastro


Mais depuis dimanche, ce sont désormais de nombreux parents qui indiquent être touchés à leur tour.

Selon les premiers éléments communiqués par l'ARS, aucun problème n'a été détecté dans les échantillons d'eau prélevés dans et autour du collège. La municipalité demande toutefois des analyses complémentaires, notamment sur les fontaines de la cantine.

Les repas de la cantine en cause ?


Rouvert lundi matin après une désinfection menée à l'aube, l'établissement a accueilli une cellule de crise réunissant ARS, les forces de l'ordre et les services de sécurité sanitaire.

La Direction départementale de la Protection des populations (DDPP) doit encore analyser les plats témoins des repas de jeudi et vendredi afin de tenter d'identifier l'origine de cette intoxication collective.

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