Anticiper encore sur le calendrier
"Nous dressons un bilan plutôt positif", assure Gabriele Fioni, recteur délégué à l'enseignement supérieur en Auvergne-Rhône-Alpes. "Cette année, nous avons eu 671 recours d'étudiants n'ayant pas eu de réponse favorable à leur demande, contre 1.400 avant la mise en place de la plateforme."
Ceci étant, tout ne s'est pas fait sans couacs. "Il y a eu des problèmes techniques qui se sont réglés au fil de l'eau. Nous savons aussi qu'il y a des améliorations à apporter, c'est une certitude."
Concrètement, l'idée serait d'avancer encore un peu le calendrier pour permettre aux étudiants d'être fixés sur leur sort avant les vacances d'été. "Idéalement, nous aimerions aussi pouvoir suivre en direct le taux de remplissage des formations pour éviter qu'il reste des places alors même que ce sont parfois des formations en tension, ça n'est pas acceptable", ajoute enfin Gabriele Fioni.
Dans la région, les formations de droit et de psychologie restent les plus demandées.
Pénurie de logements étudiants à Lyon
Au total, ce sont 373.000 étudiants qui font leur rentrée cette année dans la région, public et privé confondus. Des étudiants venus parfois de loin, qui choisissent les universités lyonnaises, stéphanoises ou clermontoises...
Sur la Métropole de Lyon, le nombre de logements en résidence universitaire ne suit pas. "Il nous en faudrait 16.000 là où nous espérons atteindre les 12.000 logements", explique Christian Chazal, directeur général du CROUS de Lyon.
Près de 1.200 logements étudiants sont sortis de terre entre 2018 et 2022, autant devraient voir le jour d'ici à 2026. "Avec quatre à six demandes pour un logement cette année, nous savons que nous ne pouvons pas loger tous les étudiants boursiers."
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